Le pire de tous les présidents !!!!!

Publié le par l'anjouannais

Les Comores sont confrontées depuis le mois de juin à de graves pénuries de carburant qui ont paralysé une grande partie de l’activité et aggravé les délestages dans l’archipel souffrant déjà d’une pauvreté chronique, provoquant une grogne croissante contre les autorités. Dernier épisode en date, le report à la mi-août des examens nationaux du baccalauréat et du brevet.
« Nous avons reporté les examens d’une semaine à cause de la pénurie de carburant », a confié à le porte-parole du gouvernement comorien, Abdourahim Saïd Bakar, qui craint que candidats et examinateurs ne puissent se rendre dans les salles d’examens en l’absence de transport routier.
La pénurie de carburant (essence et gazole) prévaut depuis la décision du président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, de ne pas renouveler le contrat de la société nationale des hydrocarbures avec le groupe pétrolier français Total. Ce contrat était arrivé à échéance le 16 avril. Selon des sources concordantes, M. Sambi souhaiterait acheter le carburant des Comores à l’Iran et le faire raffiner au Yémen, dans un souci d’économie pour l’archipel.
Mais cette option tarde à se mettre en place. Le ministre de l’Energie de l’Union des Comores, Houmadi Abdallah, s’est rendu en Tanzanie pour tenter d’obtenir du carburant via une société de ce pays, selon des sources concordantes.
La pénurie a des répercussions sur l’approvisionnement en électricité, qui est rationnée par la société nationale d’électricité (Mamwe).
La capitale comorienne Moroni n’est alimentée que de 18 heures à 22 heures. L’île de Mohéli ne dispose de courant que de 10 heures à 13 heures et de 18 heures à 22 heures, tandis que l’île d’Anjouan - la plus pauvre et la plus peuplée des trois îles de l’archipel - est quasiment privée d’électricité.
De nombreux Comoriens, déjà durement touchés par la hausse mondiale des prix des denrées alimentaires de base, sont obligés de limiter ou d’annuler leurs déplacements. Les automobilistes attendent des jours devant les stations d’essence pour obtenir du carburant. Très peu de taxis circulent, et le prix de la course a atteint des niveaux records. Les principales artères de Moroni prennent l’allure de longues voies piétonnes, a constaté un correspondant de l’AFP.

© JIR


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article